Introduction historique au vocabulaire juridique
Introduction
Le mot « droit » vient du latin « directus » et « ius ». « Directus » signifie droit, droite en tant que direction, tout comme le mot Allemand « recht ». « ius », quand à lui, signifie la formule, le droit au sens juridique.
Le mot droit nous donne un idéal. Le droit est un direction (la droite ligne). Mais le droit n’est pas forcément « droit » ! exemple : les lois antisémites du gouvernement de Pétain.
Dans l’antiquité, le droit est une formule rituelle et soumis à un formalisme. C’est-à-dire, soumis à des règles de formulation.
Le droit n’est pas toutes les règles qui régissent la société. Les normes de droit sont définies par leur forme (formule) mais pas par leur contenue.
Le mot « état » ne veut rien dire, c’est ce qui est. Le mot « statut » à la même racine latine. L’Etat (avec un grand -E-) est un ordre politique, une puissance publique, une entité.
L’Etat et le droit ne sont pas dans la nature de l’homme selon la Bible. Le Léviathan est le monstre créé par Dieu pour punir les hommes.
D’après Thomas Hobbes, le droit est créé par l’homme pour ses besoins. Il pose l’hypothèse qu’il existe un état de nature dans lequel chaque homme est libre et possède une puissance illimitée. La mécanique des passions conduit les hommes à la guerre. Thomas Hobbes cite alors la célèbre phrase : « l’homme est un loup pour l’homme » (homo lupus hominis). L’homme va donc renoncer à sa liberté grâce à un pacte de transfert. En effet, les hommes transfèrent leur liberté et leur puissance à l’Etat pour qu’ils ne soient plus des loups les uns pour les autres. Les hommes ne peuvent revenir sur ce pacte, il est totalement irrévocable. Hobbes comprend que sa doctrine permet les excès de l’Etat. Les hommes n’ont pas transféré à l’Etat se qu’ils ne pouvaient pas contrôler eux même : la liberté de conscience ainsi que leur légitime défense (leur vie). Ce sont donc les deux garde-fous à la puissance de l’Etat.