Ionesco, la leçon
Littérature - XXème siècle
Lundi, 27 Décembre 2010 13:38
Écrit par Enola
Tags:Ionescoleçonthéâtre

La Leçon a été interprétée pour la première fois au Théâtre de Poche le 20 février 1951.
La pièce fut publiée avec La Cantatrice chauve à Paris aux Éditions Arcanes en 1953.
Le metteur en scène Marcel Cuvelier séduit par La Cantatrice chauve commanda à son auteur une pièce à «deux ou trois personnages et [aux] éléments scénographiques extrêmement simples». Comme pour son œuvre précédente, mais beaucoup plus librement, Ionesco s’inspira d’un manuel scolaire (le livre d’arithmétique de sa propre fille, alors âgée de six ans) pour démonter structures langagières et pédagogie.

Genre et registre :
Genre : théâtre de l’absurde : il s’agit d’une anti-pièce ; La leçon est sous titré : « drame comique ».
Registres : satirique, comique, tragique, burlesque
Notons que la tonalité de la pièce est plus sombre que La Cantatrice chauve.

Composition :
Pièce en un acte. Cette pièce n’est pas divisée en scènes, comme La Cantatrice chauve.
Le mouvement de la pièce est celui d’une spirale: on repasse par des étapes similaires mais le degré d’intensité augmente au fur et à mesure de la pièce puisque le professeur se métamorphose en fou sadique.

Résumés de la pièce :
Un début de leçon paisible :
Un coup de sonnette retentit. La bonne vient ouvrir à la jeune élève qui entre. Le professeur, prévenu, la rejoint et l'accueille. Ils échangent quelques banalités. Le professeur, timide, encourage la jeune fille. Pendant qu'elle s'installe, il vérifie ses connaissances sur des données élémentaires concernant la géographie de la France ou les saisons.
La leçon d'arithmétique :
Le professeur propose de commencer par une leçon d'arithmétique, matière qui fait partie du « doctorat total » que la jeune élève veut préparer. La leçon porte sur des notions d'une grande facilité comme l'addition et la soustraction. De façon quelque peu inquiétante, le maître