Commentaire littéraire du dernier extrait de Ionesco
I- Un cheminement vers la mort sous la conduite de la Reine Marguerite.
A- Le rôle en tant que guide
Reine l'incite à la résignation à l'aide :
→ d'impératif = donne des ordres, conseils afin ''d'aider'' le roi. « renonce » « marche »
« vas-y »
→ ou négation « ne dois pas » « ne peux plus » « Ce n'est plus le jour, ce n'est plus la nuit, il n'y a plus de jour, il n'y a plus de nuit ».
Reine prend possession de son corps, elle devient la mort elle même.
Dimension incantatoire à travers les paroles de Marguerite côté religieux + on dirait des paroles sacrées, magiques
Elle le suit mais se situe à la fois loin de lui.
Elle le dirige, le guide « laisse-toi diriger » « avance » « à ta gauche » et côté maternel → Le protège des ''dangers'' extérieurs.
Mais côté maternel inversé puisqu'au lieu de donner la vie elle donne la mort
Assez proches, tutoiement.
B- Le renoncement de Bérgenger à la vie
Au début de l'extrait, « il perçoit encore les couleurs ». + précisément le bleu → allusion au livre tibétain des morts. Bleu associé à la vie, au ciel
Puis perte progressive des 5 cinq sens et de la notion du temps « plus de jour, plus de nuit »
-la vue : « renonce aussi aux couleurs »
-toucher : « mains gluantes, mains implorantes, bras et mains pitoyables, ne revenez pas, retirez-vous » + n'est pas sensible aux morsures
-goût « soif » (verre d'eau)
-ouïe : « j'absorbe leurs voix » « entend pas »
-odorat « oublie son odeur »
Renonce au pouvoir « renonce aussi à cet empire »
Renoncement aux sentiments, plus de pitié « ne te laisse pas apitoyer par le mendiant qui te tend la main »
Abandon de la parole « Tu n'as plus la parole. A qui pourrais-tu parler ? » = solitude

II- Ascension vers la mort
A- Perte de ce qui est typique de l'homme
Parole, cœur, respiration → à la fin du passage
+quitte, abandonne sa fonction royale
Image du sceptre, assimilé à 1 gourdin → dévalorisant
B- La mort fait son