Jacuqes le fataliste
Jacques le fataliste, Diderot
Le propre de Diderot est de dépasser tout les genres de son époque. La police l'amène au donjon de Vincennes. Diderot, malgré les visites de Rousseau, voit qu'il risque de rester longtemps en prison. Il va renier tout ce qu'il a écrit. Diderot fait un pacte avec lui-même, jamais plus il ne publiera un texte qui serait susceptible de l'amener à nouveau en prison.
Tout les romans de Diderot vont rester non publiés jusqu'à sa mort. 1750, La religieuse publié en 1796 Jacques le Fataliste, publié en 1796
Il veut étonner le lecteur, et il réalise ce qu'il doit réaliser par l'esthétique. Cette façon de faire a eu d'importantes conséquences, jusqu'à la premier moitié du 20è siècle, personne ne comprenait l'intérêt véritable de Jacques la fataliste.
Du point de vue critique, Milan Kundera, a aussi une œuvre théorique, les testaments, dans laquelle il estime que Diderot fait passer directement au 20è siècle.
Poids de la censure l'a stimuler au point de dépasser son époque. Dans la lecture, il y a un état de frustration qui fait qu'on arrête un récit pour en prendre un autre → le récit des amours de Jacques.
C'est un texte picaresque avec une inversion, le valet prend le dessus. Jacques est porteur de la philosophie. Rôle subalterne du maître. Contrairement à d'autres romans, le périple que font Jacques et son maître n'a pratiquement pas d'importance. Tout ce que l'on sait est que Jacques a été blessé à la bataille. Ils se promènent dans la France profonde où ils vont trouver la misère des peuples. Il n'y a pas d'itinéraire véritable. On peut imaginer que Diderot fait l'itinéraire de Paris à Langres. On parle de la société française, des paysans. Il y a un réalisme qui est paradoxal à l'œuvre, dans la mesure où on trouve des éléments que l'on peut qualifier de réaliste.
Diderot a un avantage, il applique la devise de la délectation, c'est à dire que tout cela est plaisant, amusant. Il y a une