Corpus sur Ferragus, Jacques le fataliste et Désert
839 mots
4 pages
Question de corpus Au sein de ce corpus nous allons étudier trois débuts de romans qui appartiennent à des époques bien différentes. En 1796, Denis Diderot, célèbre philosophe des lumières, écrit Jacques le fataliste. Le narrateur nous raconte un dialogue entre un valet et son maître voyageant vers une destination inconnue tout en se jouant du lecteur. Ferragus chef des dévorants est rédigé par Honoré de Balzac, un des précurseurs du mouvement réaliste, en 1833. Cette œuvre est basée sur une description fantastique de la ville de Paris comparée à un monstre. Jean-Marie-Gustave Le Clézio compose en 1983, Désert, qui nous décrit la marche et l’avancée difficile des « hommes bleus » dans ce dernier. Dans un premier temps, nous parlerons de la description précise du cadre de l’intrigue. Ensuite nous étudierons la rétention d’informations dont font preuve les auteurs. Pour finir, nous évoquerons l’adresse directe au lecteur manifestée par le narrateur au lecteur. Premièrement, on remarque que l’auteur utilise la description très étayée du cadre spatio-temporel dans deux des trois textes. En effet, l’extrait de Ferragus repose sur une métaphore filée de la ville de Paris à un monstre à l’aide de nombreux détail : « Monstre complet d’ailleurs ! Ses greniers, espèce de tête pleine de science et de génie, ses premiers étages, estomac heureux ; véritables pieds ». On voit donc dans cette citation que Paris est personnifié grâce à une énumération minutieuse des pièces de la maison et d’éléments d’un corps (supposé monstrueux) qui lui sont confrontés. De même dans Désert, Jean-Marie-Gustave Le Clézio insiste longuement sur la description des lieux grâce, en particulier, au procédé de répétition : « Lentement, ils sont descendus dans la vallée […] Ils continuaient à descendre lentement la pente vers le fond de la vallée ». Ce processus sert à appuyer sur la continuité de cette marche pénible sans aucun arrêt. Pour plonger le lecteur dans l’atmosphère, le