Hippolyte nous ramène à la situation d'énonciation, on quitte le récit pour entrer dans le discours comme l'indique le modalisateur : « peut-être » V 553. Il envisage son amour comme « sauvage » ce qui pourrait faire référence au caractère interdit de celui-ci ou à son caractère passionné. Cette tirade amoureuse est vraiment singulière, Hippolyte la qualifie « de récit d'un amour » v 553. Elle ne vise pas à juste annoncer son amour ou à lister les qualités de sa bien-aimée, elle vise à attirer l'attention sur lui-même. On peut alors parler de l'hybris du personnage si on observe, en outre, les constantes hyperboles, références au langage Galant. Il se désigne métonymiquement et conventionnellement par le « coeur » v 555.L'allitération en /OU/ aux vers 554-555 « vous fait, en m'écoutant, rougir de votre ouvrage/ D'un coeur qui s'offre à vous quel farouche entretien ! » donne du rythme à cette phrase qui s'achève par un point d'exclamation, cette phrase a tout d'une déclamation. Il qualifie lui-même son propre discours de « farouche », cela montre qu'il a un regard extérieur sur sa propre parole, il se met en effet en scène.
On peut distinguer différentes formes d'amour. Le sentiment amoureux qui nous fait aimer une personne pour ses qualités morales et son apparence physique n'est pas de même nature que l'amour d'une mère pour son enfant. L'amour du prochain s'étend à toute l'humanité. L'amour-propre est l'estime que l'on a pour soi-même. L'amour mystique est celui que le croyant éprouve pour Dieu.
En philosophie, il n'est pas rare d'employer le terme de cité à la place du mot Etat. Cette pratique renvoie à la Grèce antique, laquelle était composée de grandes cités, dont Sparte et Athènes.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un