KANT – VERS LA PAIX PERPETUELLE

3 théories des RI : théorie réaliste : Kant prône pour unité d'analyse la souveraineté des Etats théorie libérale : il prône pour unité d'analyse l'individu théorie du globalisme

I – La critique du réalisme

A bien des égards, Kant semble reprendre un certain nombre d'idée du réalisme.

A°) L'homme
D'une part parce que l'homme est mauvais.

B°) Le régime despotique
D'autre part cet homme mauvais peut se retrouver à la tête d'un régime despotique, un monarque ne dirige son État que pour asseoir un objectif prévis qui est la perpétuation d'une dynastie. Un régime despotique ne privilégie non la paix mais la guerre afin d'étednre son territoire.

C°) Anarchie → état de nature
Enfin, les Etats n'étant rassemblés par aucune autorité supranationale sont à l'état d'anarchie (théorie du réalisme), c'est l'état de nature conjuré par la présence de l'Etat et rejoué sur la scène internationale. Parce que rien n'interdit qu'un conflit soit commencé.
En réalité, il est critique à l'égard du réalisme car loin d'être une influence, l'anarchie est censée être conjurée par ce qu'on appelle l'équilibre des puissances. Cela signifie qu'aucun État ne doit être plus puissant que la somme des voisins coalisés. Il y a un équilibre lorsque la coalition peut renverser l'Etat prépondérant, ce qui ne signifie pas l'absence de guerre.
En 1648, Westphalie reconnaît la souveraineté étatique comme attribut essentiel de l'Etat. Et en 1713, le traité d'Utrecht signé entre la France, l'Angleterre, l'Espagne et l'Allemagne suite à la guerre de sécession d'Espagne pose l'équilibre des puissances. Pour la première fois dans un texte juridique, il est dit qu'afin d'assurer une équitable balance des forces, aucun État ne doit être hégémonique.
Or, cet équilibre des puissance n'interdit nullement la guerre, et n'éteint nullement les revendications suite à un traité de paix. Il sert à tempérer la violence de tel ou tel État.

→ Critiquant