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Doc 1 La France en juillet 1940
Doc 2 « Une enfance à l'école des nazis » « En 43-44 (1943-1944), à six-sept ans, j'étais scolarisé à la cité minière Fernand-Anna, à Wittenheim. Notre instituteur appliquait le règlement nazi, car il était surveillé. Lorsqu'il entrait, il fallait se lever tous d'un coup pour que les sièges ne fassent qu'un seul clac en se rabattant. Si une chaise claquait en retard, on recommençait. ne faisait le salut nazi que lorsqu'une personne extérieure, un fonctionnaire, un militaire ou simplement un Allemand, entrait en classe. On nous disait : "Faites-le, comme ça on aura la paix !" [...1 On trouvait des portraits de Hitler un peu partout. Je crois me souvenir qu'il y en avait un grand dans le corridor de l'école. Toute lettre administrative se terminait par "Heil Hitler". Et quand un couple se mariait, il devait acheter le Mein Kampf. Je n'avais plus le droit de m'appeler Jean, j'étais devenu Johann. En classe, on apprenait le vrai allemand. Avant, on parlait un genre de français-alsacien mais il était devenu interdit de parler français. Il fallait apprendre vite à cette époque-là... Entre nous, on faisait exprès de parler français. Sauf bien sûr avec quelqu'un qu'on ne connaissait pas, car la méfiance était permanente. Entre dix et dix-huit ans (pour les garçons) ou vingt et un ans (pour les filles), il fallait rejoindre les Jeunesses hitlériennes [...1 » Témoignage de Jean Checinszy, scolarisé en Alsace en 1943-1944 cité dans « L'Alsace se libère », numéro hors série de L'Alsace, octobre 2004.
Document 3 Convocation d'un travailleur français, 18 janvier 1943
Questions (8 points) Document 1 1. De quelles façons l'Allemagne nazie contrôle-t-elle le territoire français en juillet 1940 ? (3 points) Documents 1 et 2 2. a) Relevez quatre signes qui prouvent que pendant la Seconde Guerre mondiale l'Allemagne contrôle la société alsacienne selon le modèle nazi. (Quatre