L1agriculture
Bien que l’agriculture française n’emploie que 3% de la population active et assure 3% du PIB, la France est la première puissance agricole de l’Union européenne. Elle est aussi le deuxième exportateur mondial de produits agricoles et agroalimentaires, derrière les Etats-Unis. Cela s’explique par la haute productivité de l’agriculture française. Grâce à la mécanisation, à l’utilisation des engrais (chimisation), à la génétique (aujourd’hui une race charolaise donne 20 kilos de viande de plus qu’il y a 10 ans, une vache 6000 litres de lait par an au lieu de 3000, un hectare 100 kilos de blé supplémentaire) un agriculteur français peut offrir une nourriture riche et variée à plus d’une quarantaine de personnes. Connue dans le monde par ses vins, son champagne et ses fromages, la France dispose désormais d’un véritable « pétrole vert » avec l’agroalimentaire. L’agroalimentaire qui regroupe tant les produits agricoles que les produits élaborés à partir des produits agricoles, est devenu un pilier de l’économie française. Si les observateurs se plaisent à souligner la productivité de l’agriculture française, ils font également remarquer qu’elle bénéficie du soutien constant de l’Etat. Comparée aux autres nations industrialisées, et notamment à ses partenaires de l’Union européenne, la France est le pays qui accorde le plus de subventions à son agriculture. L’industrialisation de l’agriculture résulte des progrès techniques de ces dernières décennies. Ces progrès n’auraient pas été possibles sans la construction européenne, et plus précisément, la Politique agricole commune (PAC). L’objectif de la PAC était d’encourager les agriculteurs européens à produire d’avantage en modernisant leurs techniques de production dans les meilleurs conditions financières possibles. Trois grands principes permettent alors de concrétiser ces objectifs : un marché et un prix uniques pour chaque produit agricole en libre circulation à l’intérieur de