La cagoule
La première société cagoularde fut l'Union des comités d'action défensive (U.C.A.D.), créée par le général Duseigneur et son ami, le duc Pozzo di Borgo.
En relation étroite avec l'U.C.A.D., on trouve la plus sérieuse des organisations cagoulardes, le Comité secret d'action révolutionnaire (C.S.A.R. ou OSAR à l'origine) créé en 1936, dont le noyau dur était formé d'anciens Camelots du roi lassés par l'attentisme de Maurras. Trois personnalités y dominent : Jean Filliol, fanatique qui ira jusqu'au meurtre, le docteur Martin et Eugène Deloncle.
La nébuleuse de La Cagoule commet des attentats contre le siège du syndicat CGPF (confédération générale du patronat français) en octobre 1937 en tentant de les attribuer au parti communiste.
Après l'échec de leur coup d’État dans la nuit du 15 au 16 novembre 1937, le complot est mis au jour. Le ministre de l'intérieur Marx Dormoy fait démanteler l'organisation. Des caches d’armes réparties sur tout le territoire sont découvertes. En 1938, plus de cent vingt membres de la Cagoule sont arrêtés. Cela ne permet cependant pas de détruire complètement ses ramifications dans les milieux économiques, en particulier dans les grandes entreprises. Marx Dormoy sera assassiné à Montélimar par d'anciens membres de l'organisation terroriste, en