La cigalle
"Je ne suis pas connu pour être un chiraquien de grand obédience. Ca me permet de dire d'autant plus librement que j'ai été très choqué de ce que j'ai lu aujourd'hui dans le Journal du dimanche", a-t-il déclaré.
"Je pense que c'est une transgression déontologique par rapport à quelque chose dont la France pouvait s'enorgueillir, qui était la protection de la vie privée par rapport à la vie publique. Je trouve ce pas malvenu, je ne comprends pas ça. La France est un des rares pays démocratiques (...) en état jusqu'à présent de protéger la vie privée", a ajouté M. Minc.
A l'approche du procès sur l'affaire des emplois présumés fictifs à la mairie de Paris, le JDD consacre, dans son édition de dimanche, deux pages à "la grande épreuve" de Jacques Chirac, incluant une "enquête sur l'état de santé" de l'ancien chef de l'Etat.
Le procès "est un alibi" pour évoquer son état, dénonce Alain Minc. "Si Jacques Chirac était président de la République, l'interrogation sur sa santé serait une interrogation légitime, comme à l'inverse le silence de François Mitterrand président de la République posait problème. Jacques Chirac est une personne privée. Je trouve cette transgression