La comédie
Néanmoins, elle connait des évolutions formelles et thématiques.
I. La comédie antique Elle est rattachée, tout comme la tragédie, au culte de Dionysos. La comédie grecque désigne tout d'abord les chants donnés lors d'une sorte de carnaval en l'honneur du dieu du vin. Les protagonistes sont exclusivement des hommes et le chœur (avec à sa tête le coryphée) commente l'action. Tous portent des masques. Le genre connaît son apogée à Athènes avec Aristophane (446 av. J.C.- 385 av. J.C.). dont les pièces sont des charges virulentes qui caricaturent les institutions et les moeurs.
II. La farce Aux XV° et XVI° siècles, la farce met en scène les tracas de la vie quotidienne à travers des personnages codifiés: les types. Ces intrigues simples sont propices aux comiques de situation (déguisement), de gestes (coups) et de mots. Sa morale s'ancre dans l'action et le réel. Alors qu'elle est méprisée au début su XVII° siècle, la farce trouve en Molière son ardent défenseur. III. La commedia dell'arte Elle apparaît vers le milieu du XVI° siècle. Les comédiens improvisent à partir d'un canevas en le truffant de plaisanteries (les lazzi) et d'acrobaties. Les personnages correspondent à des types: Arlequin, Scaramouche et Pierrot... Ils sont reconnaissables à leur silhouette, leur costume, et leur masque. La monarchie a accueilli les comédiens-Italiens que Molière admirait, mais les chasse en 1697 car le pouvoir ne peut tolérer la veine satirique de leurs comédies. Au XVIII° siècle, Carlo Goldoni en Italie et Marivaux en France lui redonnent ses lettres de noblesse.
IV. La comédie classique : Les règles: La comédie au XVII° siècle ne jouit pas du même prestige que la tragédie. Elle adopte néanmoins les règles esthétiques en vigueur dans le