La conflictualité sociale : pathologie, facteur de cohésion ou moteur de changement social ?
Le conflit est présent dans tous les pays ainsi que les conflits. Ces conflits sont au centre des rapports sociaux. De nouveaux acteurs interviennent et se mettent en scène eux-mêmes.
I) Mouvement, intégration et changement social : Comment analyser les conflits sociaux ?
Le conflit (sens large) : moment de tension qui révèle une opposition entre individus.
Le conflit (sens social) : situation ou les individus affrontent collectivement une institution ou un groupe social
A/Le conflit peut être vu comme une ‘’pathologie’’ et un défaut d’intégration sociale
1) le conflit, une pathologie, résultat d’un dysfonctionnement social ?
Pour DURKHEIM la division du travail dans les sociétés organiques est perçue socialement comme la complémentarité et la dépendance entre les individus. Elle est à l'origine du l’en social, de la cohésion et de l’intégration sociale.
La lutte des classes selon Durkheim provient des ruptures des solidarités. Donc dans cette approche le conflit est perçue comme une pathologie (c’est à dire une maladie du ‘’corps social’’ qui empêche la cohésion entre les membres d’une société.)
Le conflit est l’expression d’un défaut d’intégration sociale. Mais celui-ci peut être évité s’il y a une bonne intégration sociale. Ce conflit est aussi vu comme négatif car il nuit à cette intégration et il doit conduire à prendre des mesures pour la renforcer afin d’éviter le retour futur de nouveaux conflits.
Enfin ce conflit peut s’interpréter comme une situation d’anomie.
2) Les émeutes de 2005 : un exemple de conflit, résultat d’un défaut d’intégration
Les émeutes de 2005 ont eu lieu dans des ZUS où il y a un chômage de masse (chez les jeunes = 20/25 %).
Il y a également des difficultés au niveau scolaire (d’où les décrochages scolaires) et au niveau du logement (car ils sont petits et inconfortable).
Ces personnes cumulent