La conscience et l'inconscient
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Nous allons étudier dans le cadre de la thématique de la conscience, l'inconscient en rapport avec le conscient, les deux instances du psychisme. Dans un premier temps, nous analyserons le point de vue sur cette nouvelle instance psychique de Descartes puis la révélation de l'inconscient dans le mental de l'homme avec Freud. Nous tenterons de voir en quoi à travers les rêves et les lapsus, l'inconscient nous renvoie à l'une des plus grandes découvertes du psychanalyste. L'inconscient peut avoir deux sens, à savoir, ce qui n'est pas conscient et ce qui peut être défini positivement c'est-à-dire, comme un mode de fonctionnement avec des caractéristiques propres. C'est à ce niveau qu'intervient la découverte freudienne et la psychanalyse. Il acquiert un statut de concept avec le psychanalyste. Les précurseurs sont Descartes en identifiant conscience et pensée, il ne reconnaît pas l'existence d'un inconscient. Leibniz admet l'existence de petites perceptions inconscientes, à savoir, « des changements dans l'âme dont nous ne nous apercevons pas », dit-il. Maine de Biran parle de sensibilité passive et Bergson en analysant les mécanismes de la mémoire nous montre comment l'oubli chasse les perceptions et les souvenirs qui ne sont pas utiles à l'action; dans tous les cas, avant Freud, cet inconscient désigne ce qui n'est pas encore conscient. La conscience reste encore l'instance psychique privilégiée; Nietzsche évoquera à travers sa critique du cogito l'existence d'une pensée inconsciente,mettant en doute la parfaite maîtrise par l'homme de lui-même par la pensée. Il affirme, « une pensée ne vient que quand elle veut, et non pas quand c'est moi qui veux : de sorte que c'est une altération des faits de prétendre que le sujet moi est la condition de l'attribut « je pense ». Quelque chose pense, mais croire que ce quelque chose est l'antique et fameux moi, c'est une pure supposition ». Nietzsche a davantage touché à l'inconscient que Descartes, il l'a approché de plus près