A l’instar des autres pays africains, le GABON a connu durant les années quatre vingt dix (90) des profondes mutations dans le secteur des télécommunications avec la scission de l’OPT en deux entités GABON POSTE et GABON TELECOMS et la création de deux entités de régularisations du secteur des Postes et celui des Télécommunications le 27 juin 2001.Ces reformes qui s’inscrivent dans la dynamique de la mondialisation des économies et de la convergence des technologies de l’information et de la communication (TIC), ont conduit respectivement à la restructuration et la libéralisation du secteur.
Dès 1999, on assiste à l’ouverture du marché de la concurrence dans le secteur de la téléphonie mobile avec l’attribution de trois licences GSM (Global System for Mobile Communications) aux opérateurs :
Libertis (Gabon Télécoms)
Celtel (Airtel)
Telecel (Moov)
Aujourd’hui, les télécommunications représentent un secteur stratégique et capital dans le processus de création et de distribution de la richesse national, et participent de manière significative à l’amélioration des principaux indicateurs macroéconomiques, ainsi elles constituent l’un des piliers de la stratégie de l’émergence du Gouvernement gabonais. En effet, le téléphone mobile ou téléphone cellulaire a révolutionné la vie quotidienne des populations gabonaises avec un taux de pénétration de la téléphonie estimé à plus de 96% depuis son introduction en 1992, par l’Office des Postes et Télécommunications le marché de la téléphonie mobile a explosé au Gabon à la fin des années 2000, dépassant ainsi en (6) mois les prévisions faites pour trois ans (50000 lignes) ce qui est l’un des plus élevé de toute l’Afrique et une multiplication du nombre d’abonné par 180 dont plus de 1,44 millions à l’heure actuelle pour une population de 1.500.000 habitants entre 1999 et 2009 d’après un rapport de l’UIT en 2010 grâce aux offres fournies par ce dernier et dans la mesure où au départ ses