La Controverse de Valladolid, p.53-54, Las Casas ou l'art de persuader.

L'auteur et scénariste , J.C Carrière, écrit La Controverse de Valladolid en 1992, qui à pour sujet, la dispute ayant lieu en Espagne, à Valladolid, en 1550 et 1551. Cette controverse (débats sur les points litigieux de la doctrine), fut mené afin de décider de la véritable nature des Indiens du Nouveau Monde, suite à sa découverte par C. Colomb en 1492. Elle à essentiellement opposée le dominicain Bartolomé de Las Casas et le philosophe Sepulveda. Ces événements ayant inspiré l'auteur dans un discours argumentatif, trois personnages sont mis en avant dans son livre :
-le cardinal, qui expose les faits et entend les avis de chacun.
-Sepulveda, qui argumente et expose son avis à travers Aristote, grand théoriciens grec, contre le fait qu'ils ont une âme, qu'ils sont égaux aux Européens.
-Las Casas, ayant vécu lui même au côtés des Indiens, défend qu'il ont une âme.
Cependant, ce passage, incarne la manière d'argumenter de Las Casas, l'art de persuader, où il suscite l 'émotion, la pitié , il veut émouvoir.
Problématique : Comment Las Casas arrive-t-il à défendre ses opinions sur la nature des Indiens ?
I -Un témoin engagé
II – Le peuple Indien
III – Les véritables barbares

I – Un témoin engagé
A) Témoignage
Las Casas à vécu parmi ces Indiens, et il sait qui ils sont vraiment, il à même était leur aumônier (ecclésiastique attaché à un groupe de personne et chargé de leur dispenser un enseignement religieux) dans un petit village. (l2-8), utilisation abusive du mot « guerre », faite seulement par les Européens, car les Indiens ne savent ce que c'est, sous la forme interrogative sans répons > questions rhétoriques. Ses intervention sont composés d'exclamations, en rythme rapide, soutenu > met l'accent sur ses paroles,.
Répétition de « j'ai vu »(l.20-23 et 3p2), anaphore, ce qui montre qu'il à été véritablement un témoin, que ses paroles sont légitimes > insiste sur la véracité de