La critique par la musique
J. S. Bach : Schweigt stille, plaudert nicht, Über den Caffee, Cantate (Silence, ne parlez plus, cantate du café) BWV 211
1 – Récitatif (Ténor) 2 – Air (Basse) 3 – Récitatif (Basse, Soprano) 4 – Air (Soprano) 5 – Récitatif (Basse, Soprano) 6 – Air (Basse) 7 – Récitatif (Basse, Soprano) 8 – Air (Sorpano) 9 – Récitatif (Ténor) 10 – Chœur terzetto (Soprano, Ténor, Basse)
W. A. Mozart : Ein musikalischer Spass (Une plaisanterie musicale) KV 522
1 – Allegro 2 – Menuetto & Trio 3 – Adagio cantabile 4 – Presto
J. Haydn : Symphonie n°45 en Fa# mineur – La symphonie des adieux
1 – Allegro assai 2 – Adagio 3 – Menuet 4 – Finale : Presto 5 – Adagio
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Introduction
Depuis toujours, la musique et l’art en général est soumis à la critique. Critique sur l’écriture, sur l’interprétation en direct ou par le biais d’enregistrements. Ce peut être des critiques constructives ou non, basées sur des critères objectifs mais aussi subjectifs, critiques professionnelles ou personnelles, elles participent à l’évolution de l’art. Mais certains artistes ont su, au moyen de créations originales, inverser les rôles et critiquer la société qui les entoure. C’est ce que nous allons découvrir par le biais de ce concert. Bach, Mozart, Haydn, trois compositeurs connus de tous ont ainsi mis leur art au service d’une cause qu’ils entendaient défendre. Bach dans sa cantate du café critique l’engouement pour le café ainsi que la condition de la femme pour qui il était très mal vu de boire du café à cette époque. Mozart et sa plaisanterie musicale se moque des compositeurs médiocres de son époque. Haydn, avec sa symphonie des adieux, se transforme en syndicaliste et transmet les revendications de ses musiciens à travers cette symphonie. Que ce soit un prétexte d’écriture, une satire ou bien une critique directe, les trois œuvres que nous allons écouter dénoncent les dérives du monde qui les entourent. Bien qu’elles ne soit plus actuelles, elles peuvent