LA FIDELITE

"La fidélité : il vaut mieux aller plus loin avec quelqu'un que nulle part avec tout le monde". Pierre Bourgeault.
La fidélité, comportement inné ou acquis ? Ce fait de l’Homme amène beaucoup d’interrogations notamment au regard de l’évolution de la société face à cette notion que l’on trouve finalement quotidiennement dans les relations entre les personnes. En effet, la fidélité se constate aussi bien dans les relations personnelles entre les individus que dans les relations professionnelles. Cependant, dans cette seconde hypothèse, on parlera plus aisément de loyauté.
A l’origine de toute forme de fidélité se trouve un engagement. Cet engagement se trouve à la base des relations entre les individus. Celui-ci peut être explicite ou implicite.
Lorsqu’il est explicite, il prendra, le plus souvent, la forme d’un contrat créant des obligations réciproques entre les parties. La fidélité au contrat, comme aux contractants, est constitutive d’une de ces obligations. Par exemple dans les relations conjugales, il existe une obligation de fidélité, article 212 du Code civil, qui trouve son fondement dans l’institution contractuelle du mariage.
Lorsque cet engagement est implicite, il prend la forme d’une obligation morale. Dans les relations d’affaires, l’obligation de négocier le contrat de façon loyale incite les parties à être fidèles aux engagements souscrit, l’article 1134 alinéa 3 du Code civil appuie cette obligation en posant que « les conventions doivent être exécutée de bonne foi ». Le problème soulevé ici sera alors celui de la sanction du défaut de fidélité.
Durant des milliers d’années, dans nos sociétés occidentales, la fidélité a été imposée par les Etats et par les religions. Mais l’Homme a-t-il besoin de contraintes pour être fidèle ?
On ne peut en toute rigueur dire d’une personne qu’elle est fidèle, ou infidèle, que si elle s’est au préalable engagée à respecter une promesse ou une certaine constance. La fidélité est un attachement à