Nous avons vu dans une seconde partie le coté positif du front populaire, nous allons désormais aborder ses limites.
En effet, le front populaire, dès le début de sa création rencontre des difficultés en son sein. (c'est très mal dit, ne vous inquiétez pas, je reformulerai quand Camille m'aura envoyé sa partie)

III.La fin du Front populaire.

A. La chute de Léon Blum.

Premièrement la guerre en Espagne qui éclate dès juillet 1936 met à l'épreuve la détermination du Front Populaire.
Blum désire venir en aide a la rep espagnole et se heurte a l'opposition de la plupart des ministres radicaux et d'une partie des socialistes qui redoutent que l'intervention ne conduise a un conflit avec les États fascistes. Cet abandon de la rep espagnole provoque la colère du parti communiste.
→ on observe donc dès sa formation des divisions au sein même du Front Populaire qui conduisent les communistes a s'abstenir dans un vote de confiance sur la politique extérieure du gouvernement en décembre 1936.

La presse de droite se déchaine avec une grande violence contre le gouvernement du FP.
Une campagne antisémite est lancée dans des journaux comme L'action française contre « le juif Blum » et les autres membres israélites du gouvernement.
Cette atmosphère de haine propagée par l'extrême droite gagne la droite classique, les agriculteurs et la classe moyenne.

Cette opposition se nourrit des problèmes économiques et sociaux dont doit faire face le gouvernement du front populaire.
En Juin 1936, la France connait une fuite de ses capitaux vers la suisse, ce qui porte atteinte à la stabilité de la monnaie.
De plus, l'augmentation des salaires résultant des accords de Matignon et les dépenses de réarmement provoquent une hausse des prix puis a partir de 37, les effets de la loi des 40 heures aboutissent à une diminution de la production.
La hausse des prix est telle qu'elle a absorbé les augmentations de salaires de juin. Le gouvernement est alors obligé de