Notre système économique a subi de profondes modifications depuis l’avènement du capitalisme engendrant des ajustements forcés dans les sources de financement des échanges entre le peuple et les entreprises. Malheureusement, la dérèglementation des marchés dans les années 1980 a instauré un déséquilibre dans la distribution des richesses notamment avec la spéculation et la démocratisation du crédit. Ce court texte se veut une réflexion sur la manière de réinstaurer une meilleure distribution de la richesse par le rôle du gestionnaire d’entreprise de tourisme d’aventure (T.A.) et en tant que société.
Du point de vue du gestionnaire en T.A., il y a d’excellents moyens de favoriser une diffusion de la richesse vers les clients qui donnent la raison d’être à l’entreprise ainsi que vers la communauté hôte de cette dernière. L’une des façons les plus faciles à mettre en place et qui, selon moi, a les meilleures retombées serait de remettre en place les échanges de services ou des partenariats entre les personnes et entreprises d’une même localité. Par exemple, une compagnie de T.A. pourrait offrir aux employés d’une firme de développement de sites web une journée d’activités gratuites pour renforcer les liens dans l’équipe en échange du développement de son site. La difficulté d’une telle approche tient au détachement des valeurs monétaires au profit d’une collaboration accrue entre les entreprises d’une même région redéfinissant le sentiment d’appartenance à la région. Dans le même ordre d’idées, deux entreprises du même secteur pourraient partager des équipements communs comme les scies à chaîne ou des véhicules dans le but d’économiser sur les coûts d’acquisition et de production. De plus, une partie des revenus d’une firme peut être réinvestie dans des projets environnementaux ou locaux. Mountain Equipment Coop le fait déjà avec son 1% pour la planète. On peut comparer ceci avec une forme d’imposition volontaire pour la préservation des milieux ou le développement