La grande crise de la mondialisation
INTRODUCTION
15/9/08 : Pearl Harbour de la mondialisation. Surprise totale marquant l’écroulement d’un monde et le basculement dans l’inconnu.
* Ampleur des pertes : une année de PIB mondial à ce jour (50.000 milliards de dollars)
* Durée des séquelles
* Transformations engendrées dans la régulation du capitalisme
Nous sommes entrés dans une ère de la fin du cycle néolibéral de la mondialisation qui a début dans les années 70 placé sous le signe du retrait de l’Etat et de la déréglementation, de l’ouverture des frontières et de la politique monétaire.
Sur le plan géopolitique : déclin relatif des pays développés et ascension des nouvelles superpuissances du Sud rangées derrière la Chine.
Etymologiquement « Krisis » correspond au point critique d’une maladie qui décide de la guérison ou de la mort.
1. CHRONIQUE D’UN SEISME ANNONCE
Beaucoup de banques ou sociétés financières/assurances/immobilières en difficultés en 2008.
Pourquoi Paulson a-t-il décidé de sauveur l’assureur AIG en injectant 85 milliards de dollars et placer Lehman Brothers en faillite ? Cela a entraîné une dévastation et une panique totale.
Erreur de la politique monétaire ?
La perte de contrôle de la création monétaire serait un instrument des grandes crises du capitalisme. Une création monétaire excessive se traduit par l’accélération de l’inflation (cf Zimbabwe où les prix augmentent de plus de 10.000% par an). A l’inverse une orientation restrictive peut installer une spirale déflationniste (cf Japon dans les années 70)
Alan Greenspan aux Etats-Unis a opté pour une condition permissive de la mise en place d’une économie de bulles. Après la crise de 2001 (éclatement de la bulle technologique) la volonté d’éviter à tout prix une récession a conduit la FED à diminuer drastiquement ses taux d’intérêt. Alan Greenspan a délibérément encouragé en croyant la piloter une transformation radicale