La Fontaine Le loup et les bergers
Texte 3
La Fontaine, le loup et les bergers
L’auteur / l’époque :
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Plan et analyse
I) Le corps de la fable
Mise en scène : pas de décor, ni de dialogue, et n’a qu’une seule péripétie au v. 22/23, les bergers mangeant l’agneau. V.1 à 5⇒ exposition ; v.6 à 22
⇒ réflexion argumenté, le loup devient herbivore ; V. 25 à 33 ⇒ remise en cause après la vue des bergers ; V. 34 à 41 ⇒ le fabuliste prend la parole pour énoncer sa moralité et enfin s’adresse aux bergers.
Exposition paradoxale : l’homme se comporte comme un animal, 1er vers ⇒ situation paradoxale : oxymore. « Humanité » est ambiguë (++ sens) ⇒ l’humanité n’est pas plus le propre e l’homme que celui du loup.
V.2 ⇒ parenthèse qui établi une complicité avec le lecteur. Jeu des rimes
« humanité » / « cruauté » / « nécessité » ⇒ c'est l’humanité de l’homme qu’il remet en cause.
II) Monologue délibératif
Exemples v. 8 à 15 ⇒ résolution exagérée v.19 à 22. V.6 ⇒ question oratoire. Anaphore de « il n’est » ; « hobereau » ⇒ terme dépréciatif, mépris du loup devant la mesquinerie humaine. 3 adjectifs dépréciatifs mis en relief : rime, hémistiche, césure, qui insistent sur le reniement du loup.
Paroxysme du délire v. 19 à 22, gradation au v. 20 + impératif. Périphrase
« toute chose ayant eu vie » désigne le règne animal ⇒ excès de sa passion.
« Paissons », « broutons », le délire est poussé à l’absurde ⇒ vertige mortel
« mourons de faim plutôt. »
Revirement : énumération « et… », « et… » v.32- 33. Rime « scrupule » /
« ridicule » ⇒retour à la lucidité pour le loup. Récit v. 24 « mangeant », le loup v. 27 « s’en repaissant » ⇒souligner la bestialité des hommes.
La raison du plus fort : leçon donnée dans l’apostrophe aux bergers, le droit est fondé sur la force. « Ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait ce qui est fort, fût juste » de Pascal, Pensées 103, 1662.
Conclusion
Fable X, 6 ⇒l’araignée et l’hirondelle :
« Jupin pour chaque état