La fontaine
Par la suite, peu d'informations nous sont parvenues sur l'instruction du jeune homme. Il aurait étudié au collège de Château-Thierry, puis entré à l'Oratoire en 1641. En revanche, dès 1642, La Fontaine abandonne cette perspective de carrière religieuse et lit des auteurs plus profanes.
Ensuite, il étudie le droit et fréquente un cercle de poètes. Il est diplômé avocat au parlement de Paris en 1649.
La Fontaine épouse Marie Héricart en novembre 1647. C'est un mariage arrangé et sa femme a 14 ans ; malgré leur fils, il se lasse vite de cette union et se consacre à sa vie sociale et parisienne de l'époque (auprès des précieuses notamment).
Dès 1672, il revend ses charges et se lance comme poète.
En 1669, La Fontaine publie Les amours de Psyché et de Cupidon, un roman à la forme inédite, car il mêle prose, vers, récit mythologique et conversations littéraires.
Jean de La Fontaine tombe très malade à cette époque. Un récit de 1718, écrit par le Père Pouget, nous assure qu'en tant que confesseur de l'écrivain, il aurait mené la conversion de ce dernier lors de sa maladie.
Il meurt le 13 avril 1695 à Paris. Pendant la toilette mortuaire, on trouve sur lui un cilice.
Apport de l'œuvre
L'œuvre de Jean de La Fontaine ne consiste pas qu'en des fables : l'écrivain était aussi poète, moraliste, dramaturge, librettiste et romancier. Parmi sa bibliographie, on peut notamment citer :
Ode au roi (1663)
Contes (1665, 1666, 1671, 1674)
Fables (1668, 1678, 1693)
Les Amours de Psyché et de Cupidon (1669)
Recueil de poésies chrétiennes et diverses (1671)
Poème de la captivité de saint Malc (1673)
Quant à ses fables, on ne présente plus les plus renommées, qui ont laissé des adages tels que :
« La raison du plus fort est toujours la meilleure »
« Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. »
« On a souvent besoin