Ce que je vais vous raconter dans cette dissertation en plusieurs parties peut aussi se dire en quatre chiffres. Ces chiffres quand on les prononce, font remonter en nous des atrocités où l’horreur et la cruauté ont atteints leur paroxysme. Et ces quatre chiffres les voilà 14-18. Ce fut une guerre mondiale car à des degrés divers, tous les continents y furent impliqués. Pour la première fois on utilisa un armement terriblement meurtrier : les obus, les lance-flammes, les gaz…. Jamais auparavant un confit n’avait entrainé la mort de près de 10 millions de soldats. Mais vous allez me dire qu’il faudrait justement essayer d’oublier toutes ces monstruosités et partir lavé de tout cela. Or ce n’est pas aussi simple. Pour vous donner un exemple chacune des 36000 communes françaises possède un monument aux morts où sont inscrits les noms de ceux qui ne sont jamais revenus du front. Et parmi tous ces village un seul, d’Auvergne, a vu revenir sains et sauf, en 1918, tous les hommes engagés sous les drapeaux et n’a donc pas eu besoin d’ériger un monument du souvenir. Des millions de Français, d’Allemands, de Britanniques ont sans doute le souvenir d’un vieil aïeul ayant participé au conflit. Mais surtout il ne faut pas oublier, afin de rendre hommage à ces combattants morts au front et le plus important de ne pas à reproduire les mêmes erreurs qui ont bouleversées toute une génération. Des millions de Français, d’Allemands, de Britanniques ont sans doute le souvenir d’un vieil aïeul ayant participé à la guerre.
Prévu et préparé depuis longtemps, le conflit était inéluctable pour l’Allemagne qui avait vainement tenté d’isoler diplomatiquement la France depuis la guerre de 1870. Le mécanisme des alliances – Triple-Alliance et Triple-Entente – devait irrémédiablement fonctionner pour peu que se produisît l’étincelle qui déclencherait les hostilités. Le 28 juin 1914, l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’Empire austro-hongrois, à Sarajevo, en