La liberté est-elle l'abscence de contrainte ?
Si “la liberté était (simplement) une absence de contrainte” ... je vous dirais alors (simplement) : je suis libre de ne pas me soumettre à la contrainte de rédiger un devoir en réfléchissant à un raisonnement qui développerait une thèse de cette affirmation, puis une antithèse de cette thèse.. et je terminerais (donc) là mon devoir en écrivant : “Je n’ai plus (pas) de contrainte ... donc je suis libre”.
Toutefois, si je fréquentais DESCARTES, j’apprendrais à me méfier des idées reçues et je me dirais que “la raison étant à la portée de tout le monde” (y compris de la mienne), je pourrais mettre au doute ce que je viens de poser comme certitude. Alors, je me rendrais compte que je n’ai pas traité le sujet posé car j’ai omis un élément essentiel : le point d’interrogation qui ponctue cette phrase.
Ainsi raisonné, si je me pose la question : “La liberté est-elle l’absence de contrainte ?”, je peux dégager trois points de réflexion : liberté, absence et contrainte - que je vais tenter de définir en les comparant à leurs contraires pour essayer de répondre à la question posée.
A la façon de SOCRATE, je voudrais aborder la question en me posant un ensemble de questions qui m’amèneront, dans une première partie, à réfléchir sur la notion de “liberté” et son absence. Puis dans une deuxième partie sur la notion de “contrainte” et son absence ... Pour terminer sur “l’absence d’absence” est-elle une présence ? Alors je comprendrais peut-être avec plus de raison que d’impulsion, ce qu’est la liberté - avec ou sans contrainte.
Que puis-je penser de la notion de liberté ?
Est-ce que “être libre” c’est pouvoir faire et dire ce que je veux sans raisonner à la conséquence de mes actions ou de mes paroles ?
Est-ce que “être libre”, c’est pouvoir aller où je veux comme bon me semble sans jamais tenir compte de la présence, du territoire ou des droits d’autrui ?
Est-ce que “être libre”, c’est vivre, agir