La littérature de la fin du moyen age (xiv-xv)
1. Evolution du genre romanesque à la fin du Moyen Âge 2. Les genres théâtraux à la fin du Moyen Âge (cf. poly sur le théâtre) 3.Le nouveau lyrisme de la fin du Moyen Âge
I- Evolution du genre romanesque à la fin du Moyen Âge
a- Généralisation de la prose :
Hégémonie de la prose qui, à la fin du XVe, détient à peu de chose près le monopole de la narration. Le roman en vers n’existe presque plus.
Pourquoi ?
*Souci de modernisation, besoin de rajeunir les vieux romans :
Réécriture en prose des romans en vers datant du XII et XIII s : retour de la littérature sur elle-même, sur son propre passé, prise de conscience de son évolution et du caractère daté de la langue des premiers romans. Les romans du XII et XIII : du vieux français, presqu’incompréhensible.
*Généralisation de la prose qui témoigne également du rapprochement entre le roman et l’histoire, l’écriture romanesque se modèle sur celle de l’histoire et le roman retrouve les prétentions historiques qui avaient été les siennes à ses débuts. Développement des chroniques et récits historiques. Rapprochement entre l’histoire et les histoires (la fiction) car le roman affiche une prétention à la vérité historique, comme celle de l’utilité didactique.
b- Coloration nouvelle du vers :
Par effet de contraste, se dégage un ensemble cohérent désigné par le nom unique de poésie. La distinction entre le roman en vers et le roman en prose tombe, elle passe désormais entre la prose (récit) et la poésie (vers). Le domaine narratif se cantonne de plus en plus à la prose, par conséquent la production en vers tend à s’unifier dans un domaine nouveau que l’on appelle poésie (le mot poète apparaît pour la première fois au XIIIe siècle).
A retenir :
-Peu d’œuvres entièrement nouvelles mais des mises en prose de romans en vers ou de chansons de geste.
-Le roman retrouve les