La loi haby
I) Introduction.
La loi Haby, qui doit son nom au ministre français de l'Éducation nationale René Haby, est une loi française du 11 juillet 1975.
Elle prévoit notamment la mise en place d'un « Collège pour tous » (le « secondaire ») en continuité de l'« École pour tous » (le « primaire »). C'est la raison pour laquelle on parle dès lors de « collège unique ».
La Loi Haby poursuit le processus de démocratisation de l'enseignement, initié par les lois votés sous Jules Ferry dans les années 1880. La loi prévoit la gratuité des études au collège, indispensable alors que l'âge légal de la fin de l'obligation scolaire est à 16 ans depuis 1959.
Les disciplines qui sont enseignées au collège sont tant intellectuelles que physiques. L'homogénéisation du contenu des disciplines permet une homogénéisation des connaissances des élèves français.
Causes de la loi haby :
D'un point de vue social :
Cette organisation était vivement critiquée car considérée comme portant atteinte aux principes démocratiques de la République. En effet, elle correspondait aux clivages sociaux de l’époque entre d’une part le peuple citadin ou rural et d’autre part une population aisée, bourgeoise ou aristocrate. Quelques-uns enfin, suivent la filière « noble », qui conduit au lycée général puis à l’université. René Haby, ministre de l’Éducation nationale de Valéry Giscard d’Estaing, unifie ces filières. « La définition et l’acquisition d’une même culture pour tous les jeunes Français (…) sont des éléments essentiels d’unité de la société française et de réduction de l’inégalité des chances », affirme-t-il au Conseil des ministres du 2 mars 1977. Le système éducatif distingue un enseignement secondaire coûteux réservé à la formation des élites, tandis que les populations les moins favorisées sont pour l’essentiel cantonnées à un enseignement primaire.
D'un point de vue scolaire : La loi, qui avait porté la limite de la scolarité obligatoire de 14 à 16 ans en 1959,