La mùort
Au cœur des équipages dont ils assument les premières responsabilités, entre les officiers et les matelots, les officiers mariniers (sous-officiers) constituent l’ossature de la Marine. Ils garantissent au quotidien l’efficacité opérationnelle de toutes les unités. Leurs compétences s’exercent dans une trentaine de métiers variés qui couvrent les opérations navales, la maintenance technique ou le soutien administratif, mais ils sont avant tout des marins qui développent tout au long de leur carrière leurs aptitudes dans le domaine du leadership et de la technique.
« Quand j’imaginais mon futur boulot, je n’étais sûr que de deux choses : je souhaitais bouger et je ne voulais pas d’une routine de travail de bureau. Un peu par hasard, j’ai choisi le métier de détecteur anti-sous- marins. Aujourd’hui, je suis affecté sur le sous-marin Saphir. Je traque les navires adverses et j’assure aussi la sécurité du bateau. J’aime ce métier hors du commun qui mêle action et diversité des missions. »
Alexis J., 22 ans, détecteur anti-sous-marin
Le jeune engagé, futur officier marinier, commence son parcours dans la Marine par une formation initiale de cinq mois à l’École de maistrance, à Brest. Quatre sessions de recrutement ont lieu chaque année. Au programme : formations maritime, militaire, sportive et de sécurité, sciences humaines et management. Le jeune maistrancier rejoint ensuite une école de « spécialité » pour y suivre une formation de technicien de deux à neuf mois adaptée à sa filière. À l’issue de cette formation, il possède le socle de connaissances et de compétences nécessaires pour rejoindre sa première affectation. Ce n’est que le début d’une carrière où, au fil de ses affectations successives, il gravit les échelons de responsabilités de plus en plus importants. Là encore, des passerelles existent pour celui qui voudrait devenir officier, via un concours interne ou une sélection sur dossier.
Les conditions pour postuler :