«La nature» de frank burbage pages 131 - 158 :
«La nature» de Frank Burbage
Pages 131 - 158 :
XVI - Pic de La Mirandole «De la dignité de l’homme»
«Qui n’admirerait ce caméléon que nous sommes ?»
Méfiance sur notion de nature humaine par marxisme et existentialisme.
Humanité des hommes comme réalité spécifique (ou générique) dont caractéristique fondamentales seraient données «antérieurement et indépendamment de l’histoire et de la géographie».
Fiction à l’oeuvre dans mythes ou idéologies qui basent leur fonctionnement sur méconnaissance de l’histoire, de la variété et de la relativité: des déterminations historiques (variables car relatives à régimes sociaux particuliers) sont «figées» et transposées dans une supposée «nature».
Si elles correspondent à une «essence éternelle» alors elles sont nécessaires et absolue.
Tout ceux qui souhaite en concevoir la réforme sont alors récusés comme utopistes.
Oublie de «l’excès de l’existence sur l’essence» et de la possibilité d’une modification des êtres et des manière d’être humaines: projets pas seulement réalisation d’un plan conçu à l’avance mais sont aussi «l’invention d’une réalité inédite». -> Pour le meilleur comme pour le pire: histoire récente témoigne de la violence humaine. Mais faut-il renoncer à parler, et à penser la «nature humaine» ?
Peut-on faire abstraction des caractéristiques spécifiques: celles d’une espèce animale qui cherche à évoluer et à survivre ?
Présence continue de certaines pratiques ou institutions qui forment une «seconde nature»: échanges des choses, des personnes mais aussi des idées à travers le langage font émerger une communauté humaine où d’abord il y avait des pays et des peuples par exemple.
Nature humaine = effet ou système d’effets autant «qu’une essence préalable: elle n’en serait pas moins puissante, et présente.»
Hypothèse par Pic de La Mirandole qu’on pourrait faire de la capacité des hommes à varier leur nature même: indétermination au sein même