La parenté sociale
Actuellement, en plus des familles dites « classiques » avec un couple formé par un homme et une femme, unis par des liens juridiques, économiques, affectifs et sexuels. D’autres configurations familiales apparaissent notamment, les familles recomposées qui englobent le concubinage entre le parent biologique et le parent social, les familles médicalement assistées avec intervention d'un tiers donneur, les familles monoparentales et les familles homoparentales.
Le droit actuel ne répond pas à ces réalités sociales. La législation a toujours un retard par rapport à la réalité. Ainsi, certains parlementaires, tentent de remédier à ce vide juridique afin que ces lois soient plus adaptées aux modes de vie des gens. C’est pourquoi ceux-ci, à travers plusieurs propositions de loi , ont voulu introduire la notion de «parenté sociale» dans le Code civil.
En effet, il appartient à la loi de donner une place à tous ceux qui s'engagent dans une relation parentale auprès de l'enfant en mettant en cohérence les liens affectifs et légaux, afin que l'enfant se sente en sécurité. Il ne s'agit ni d'un droit de l'enfant, ni d'un droit du parent, mais bien d'un droit relationnel attaché à la relation parentale.
Il s’agit le plus souvent du nouveau conjoint du parent biologique, qui contribue à l’éducation et à l’entretien au quotidien des enfants de son partenaire comme s'il s'agissait des siens.
Certains membres de la famille proche peuvent également apporter une aide importante au(x) parent(s) biologiques ayant des difficultés d'ordre divers. C’est le cas par exemple de la tante qui a véritablement pris en main l'éducation des enfants de sa sœur parce que celle-ci ne pouvait ou ne voulait l'assumer.
C’est également le cas, des couples homosexuels qui conçoivent un enfant avec