La peine de mort
Elle est prévue dans les textes de loi de presque cent pays, mais seuls vingt et un pays ont procédé à des exécutions en 2010[1]. Elle est une sanction reconnue bien que désapprouvée par les institutions internationales comme l'Organisation des Nations unies (ONU)[Note 1]. Les États abolitionnistes sont aujourd'hui majoritaires, mais ils ne représentent encore qu'une minorité de la population mondiale[2].
Au niveau mondial, le 18 décembre 2007, l’Assemblée générale de l'ONU a adopté la résolution 62/149[3] appelant à un moratoire sur les exécutions. Cette résolution (comme les autres résolutions de l'ONU) n'a pas de valeur contraignante mais peut être vue comme le signe que la majorité des États[4] souhaite remettre en cause la peine de mort. Cependant huit des dix pays les plus peuplés ont voté contre[Note
Aspects contre la peine de mort :
1)
Le fondement philosophique de l'abolitionnisme est que la peine de mort viole les droits de l'homme. Le droit à la vie est incontestablement le plus fondamental de tous et ne peut être violé d'une façon aussi ostensible. La peine de mort constitue en plus un traitement inhumain : le moment de l'exécution est une torture psychologique, et aussi l'attente entre la condamnation et