La politique de la coopération décentralisée au maroc
En matière de coopération décentralisée, la pratique a largement devancée le droit.
Au Maroc il n’existe pas une véritable de politique de coopération décentralisée. Cela est peut-être dû à la nouveauté du concept dans la mesure où la coopération décentralisée n’a connu son essor que dans le milieu des années 80 (1986, CNCL – Meknes 1986 placé sous le thème d’attacharouk).
Toutefois, il n’en demeure pas moins que les communes Marocaines ont pu développé dès les premières années de l’indépendance des relations de jumelage et d’échange avec les collectivités territoriales étrangères bénéficiant en cela d’une certaine bienveillance de l’Etat puisque les premiers jumelages ont été conclu dans un relatif vide juridique.
Certes, une série de mesures ont été initiées par les pouvoirs publics pour : * Promouvoir la CD afin qu’elle constitue une source alternative sinon un levier important de financement des projets de développement local ; * Adopter la CD comme un mode privilégié d’exécution d’une politique solidaire d’aménagement du territoire, d’un développement économique harmonieux et d’une répartition équitable des charges et des ressources entre les différents acteurs du développement local ; * Mutualiser des compétences et des moyens pour la réalisation de véritables projets de développement socio économique ; * Mobiliser des partenaires venus d’horizons divers autour de projets d’intérêt commun ; * Inciter les CL à exploiter les opportunités qu’offre la CD et à s’y investir pour s’imposer comme de véritables acteurs dans les relations internationales ; * Favoriser l’émergence d’un véritable mouvement municipal ouvert sur l’extérieur et propice aux échanges d’expériences avec les partenaires étrangères ; * Mettre en place une « diplomatie locale »diplomatie décentralisée (low diplomatie = diplomacy inférieure # high diplomacy = la haute