La prises de consciences est elle libératrice
tout : La totalité sans exception. conscience : La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui. libérateur : Sens 1: Qui libère, qui émancipe. Sens 2: Rédempteur, sauveur.
Analyse du sujet:
Pour traiter ce sujet, il faut commencer par bien comprendre ce qu’est une « prise de conscience ». L’expression suggère en effet une certaine soudaineté. La prise de conscience implique un arrachement soudain, voire brutal à un état de relative inconscience, et donc à un certain rapport au monde et au temps qu’il nous faudra définir. Si la prise de conscience implique un changement d’état du sujet qui prend conscience, dans l’usage courant de l’expression, on dit que l’on prend conscience de quelque chose. Dans cette dissertation, il apparaît tout à fait intéressant de définir ce qu’est ce « quelque chose ». Je peux prendre conscience de mon existence, mais je peux aussi prendre conscience d’autre chose, par exemple du mal que je fais à autrui. La prise de conscience implique aussi une prise de connaissance. Connaissance de soi dans le premier cas, connaissance des conséquences de mes actions dans le second. L’adjectif « libératrice » suggère que la prise de conscience nous ferait accéder à un niveau supérieur de liberté. Il ne s’agit pas de se demander si la prise de conscience nous libère tout à fait, mais si j’accède plus ou moins à un autre genre de liberté. Si toute