La qualité selon philip b.crosby, joseph juran et william edwards deming
Philip B.CROSBY, (né en 1926) contribua à la mise en place des pratiques de gestion de la qualité à une époque ou les américains perdaient des parts de marchés au profit des japonais qui produisaient des produits de meilleure qualité. Il affirma que la qualité est la conformité aux exigences. Il mit en place les pratiques de gestion de la qualité très « cartésiennes » qui passent par plusieurs principes : * Le concept « zéro défaut » qui prône le « bien fait du premier coup » par prévention et non par correction des erreurs. * La mesure de la qualité et de la non qualité qui représente selon lui entre 15 et 20% du chiffre d’affaire globale d’une société. * Une grille de maturité du management qui permet d’auto évaluer la place de la qualité dans une entreprise en utilisant 5 niveaux de prise de consciences : l’incertitude, réveil, vision éclairée, sagesse, certitude. Cette grille de maturité débouche ensuite sur un programme de 14 points pou améliorer la qualité en insistant encore une fois sur les notions de prévention que sur la détection des problèmes.
Joseph JURAN, (né en 1904) farouchement opposé au principe de « zéro défauts » (trop couteux) a développé de nombreux concepts et méthodes de planification de la qualité dans les entreprises en utilisant les principes de SHEWART dans lequel il laisse place au défaut dans la mesure d’un suivi statistique de ceux-ci. Il instaure plusieurs principes afin de régler les problèmes de qualité, qui selon lui provienne majoritairement de la gestion du travail par les dirigeants : * Le principe de PARETO « modernisé » du 80/20 : 80% de problèmes proviennent de 20% de causes et 80% des revenus proviennent de 20% des clients. Ce principe jusqu’alors écarté, a pris de l’essor via les travaux de JURAN. * La résistance au changement visant à faire accepter le concept de la qualité auprès des managers et employés : Subissant