La route de l’or

Il y a eu la Saxo Bic, avec Citroën, entre 1998 et 2002. Il y aura, à partir d'août, le téléphone portable, avec Orange. Pour le fabricant de stylos et de rasoirs jetables, le lancement de ce nouvel appareil est une façon de « renforcer la marque Bic, une marque mondiale, exceptionnelle, synonyme de qualité, de simplicité et de démocratisation de produits d'usage courant », explique Billy Salha, directeur général de l'activité rasoirs, également en charge du projet. Les discussions ont commencé il y a un an. Elles débouchent aujourd'hui sur un accord de licence de marque pour Bic. « C'est une idée que nous avons eue ensemble, poursuit Billy Salha. Nous avons conseillé Orange sur le packaging et les couleurs. »
L'offre ne s'adresse pas à tout le monde. Elle est destinée aux consommateurs à la recherche d'une offre de téléphonie mobile très simple. À ceux-ci, Bic veut apporter la garantie d'un bon rapport qualité-prix.Par le passé, l'industriel s'est déjà lancé dans des secteurs d'activités où on ne l'attendait pas. Comme les parfums, qui ont depuis disparu. Il a également déjà signé d'autres accords de licences. Mais en papeterie, sur des stylos bille et plume avec Disney, Lulu Castagnette, ou encore la NBA.
D'autres pistes à l'étude
Dans son genre, ce partenariat avec Orange est unique. Car si de nombreuses marques ont déjà misé sur la téléphonie mobile (M6, Virgin Mobile, Carrefour, Auchan…), aucune ne s'est contentée, comme Bic, d'y apposer son logo. « En ce qui concerne d'autres catégories de produits, nous décidons au cas par cas, explique Billy Salha. Nous avons beaucoup d'autres pistes à l'étude, mais la majorité ne verra pas le jour. »
Chez Bic, on refuse de parler d'un nouveau métier. « Nous restons concentrés sur nos trois activités : la papeterie, les briquets et les rasoirs, insiste Billy Salha. Financièrement, ce sera une source de revenus supplémentaires en France. » Il ne dit pas combien. Une chose est sûre : p our un client