I. Notion de RSE A. Cadre juridique et institutionnel B. Les objectifs de la RSE II. Les aspects de la RSE A. Les avantages de la RSE B. Les limites de la RSE

Introduction :
L’implication des entreprises dans la logique du développement durable est aujourd’hui une condition nécessaire à la réussite de cet objectif au sein des Etats qui en ont fait un pan important de leur gouvernance. En effet, cette dernière résulte du fait que la société civile s’est longtemps battue pour une meilleure prise en compte des impacts environnementaux et sociaux des activités des entreprises, qui est née notamment, des problèmes d’environnement planétaire . C’est ainsi qu’à partir des années 1960 le concept de Responsabilité Sociale des Entreprises apparaît en occident avec la littérature consacrée aux entreprises (Social Responsabilities of the Businessman de H Bowen 1953 et The Responsible Corporation par G. Goyder en 1961).
La responsabilité sociale des entreprises désignait initialement une aspiration à caractère politique répondant à la volonté générale des sociétés contemporaines de mobiliser les instruments d’organisation et de gestion des entreprises pour préserver l’environnement et améliorer la condition humaine. La RSE est donc une modalité de la gestion d’entreprise dont la finalité est de conduire les entreprises à se développer économiquement tout en ayant une attitude responsable vis-à-vis des « parties prenantes ». La recherche de profit ne doit pas se faire au détriment de l’environnement et du social. Accompagnant cette ambition de gestion durable, toutes les branches du droit connexes à l’entreprise s’imprègnent du concept de RSE. La RSE en tant que vecteur du concept de développement durable repose ainsi sur la défense des droits de l’Homme, la préservation de l’environnement, la protection des droits sociaux fondamentaux, le respect de l’hygiène et de la sécurité et la lutte contre la corruption. La RSE serait donc pour l’entreprise