La sainte alliance
Introduction Après les guerres résultantes de la RF et de NI, l’Europe a eu raison de la France. Le 11 avril 1814, est signée le traité de Vienne qui annonce le retour de la monarchie en France après la chute et la destitution de napoléon. Après un retour que l’on appela les « 100 jours » Napoléon le 18/06/1815 chuta définitivement à Waterloo, et le congrès de Vienne qui débuta en octobre 1814 et se finit en juin 1815 posa les nouvelles bases de l’Europe à partir des bases de l’Ancien régime (nouveau système diplomatique, principes prérévolutionnaires restaurés, liquidation de l’héritage napoléonien, création de nouvelles frontières). Ainsi, le 26 septembre 1815 est signé le « traité de la Sainte-Alliance » à l’initiative du tsar Alexandre alors en pleine période mystique, ce traité fut ratifié le même jour par l’empereur d’Autriche Francois Ier et le roi de Prusse Fréderic-Guillaume III. Ce système, reposant sur la solidarité entre les monarchies chrétiennes d’Europe occidentale, a pour vocation de refondre l’Europe sur un nouvel ordre politique, afin de garantir les acquis de la lutte contre Napoléon. Pour cela, l’alliance s’appuie sur deux principes : l’un moral et juridique (la légitimité), l’autre purement pratique (l’équilibre européen).
Le principal enjeu de cette Sainte alliance est de maintenir une emprise sur cette Nouvelle Europe et ne pas rééditer les erreurs du passé aussi bien politiquement que par la guerre,. On peut se demander comment cette Sainte-Alliance formée par trois souverains qui autrefois ne partageaient pas les mêmes idéologies va exister et réussir à reformer un système Européen sur des bases chrétiennes ?
Nous répondrons à cette problématique en nous intéressant premièrement au caractère idéologique de ce texte, et dans un second temps en réfléchissant sur la notion de paix et d’équilibre voulant être installé en Europe.
I – Le caractère idéologique de ce traité
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