L’historien et les mémoires Seconde Guerre Mondiale

Les mémoires de guerre et ici particulièrement de la Seconde Guerre Mondiale deviennent pour les historiens des objets d’histoire.
Comment l’historien peut-il expliquer que l’immédiat après-guerre n’ait pas permis l’émergence des toutes les mémoires ? Comment les mémoires de la 2GM ont-elles évoluées depuis 1945 ?

La Seconde Guerre Mondiale, des épisodes qui ont marqué la mémoire collective

1. Des événements producteurs de factures dans la société

- Défaite francaise et Collaboration d’état :
- Armistice signée le 22 juin 1940 : la France reconnait sa défaite --> occupation moitié Nord de la France
- Collaboration officielle entre la France et l’Allemagne nazie : entrevue de Montoir le 24 oct 1940 : poignée de main Pétain/Hitler.
- 16-17 juillet 1942 : Rafle du Vel d’Hiv (organisée par police francaise)
- Mise en place du STO, 1943 : participation à l’effort de guerre nazi.
- Résistances et libération :
- 18 juin 1940, appel à la résistance de De Gaulle depuis Londres, BBC
- Juin 1941, opération barbarossa, les nazis attaquent URSS, les résistants français communistes s’enguagent maintenant au nom du communisme
- Unification progressive de la résistance, CNR avec J. Moulin et De Gaulle
- Débarquements alliés en Normandie et en Provence : libération progessive du territoire. Paris : août 1944 / Armistice : 8 mai 1945

2. Des groupes porteurs de mémoire

Les résistants communistes, les gaullistes, les soldats de « la drôle de guerre » + défaite, les anciens STO, les juifs, les collaborationnistes, les populations des colonies, les enfants nés de relations entre soldats allemands et les femmes françaises, les homosexuels et les malgré-nous (alsaciens)
Ces mémoires émergent progressivement en fonction de plusieurs facteurs (images, oraganisation…)
« Les années noires » 1940-1944