La société contre l'etat . pierre clastres

1367 mots 6 pages
Pierre Clastres, La Société contre l'État , Les Éditions de minuit, (1974)

Étude de l'œuvre complète

l'auteur :

Pierre Clastres est né le 17 Mai 1934 et mort accidentellement le 29 Juillet 1977. Il était anthropologue et ethnologue français . Il fit de nombreuses études de terrains: il passa l'année 1963 chez les Guayaki , et l'année suivante chez les Guarani , deux sociétés primitives situées en Amérique du Sud, plus précisément au Paraguay . Il est notamment l'auteur de Chronique des indiens Guayaki (1972) et Le Grand Parler. Mythes et chants sacrés des Indiens Guarani(1974) . En 1974 , il devient chercheur au CNRS et publie la même année un recueil d'articles : La Société contre l'État , ce qui sera sa dernière œuvre puisqu'il ne pu achevé entièrement Archéologie de la violence. La guerre dans les sociétés primitives paru en 1977 .

Résumé de l'œuvre:

Dès le premier chapitre ,Pierre Clastres veut rompre avec l'ethnocentrisme . Selon la culture occidentale , le pouvoir politique est pensé seulement en terme de relations hiérarchisées et autoritaires de commandement-obéissance : de maîtres à sujets . Le défaut de cette relation entraîne de fait le défaut de pouvoir politique . Ainsi , les sociétés archaïques ne sont pas de véritables sociétés , puisqu'elles ne sont pas des sociétés politiques . Mais Pierre Clastres trouve les arguments pour rompre avec ce discours : 1/Toute culture est par définition ethnocentriste dans son rapport avec elle même 2/ La civilisation occidentale est le seul lieu où se produisent les ethnologues 3/ Enfin , P.Clastres explique que : « décider que certaines cultures sont dépourvues de pouvoir politique parce qu'elles n'offrent rien de semblable à ce que présente la nôtre n'est pas une proposition scientifique mais une pauvreté de concept » . De là , on comprend l'intitulé du premier chapitre : Copernic et les sauvages : jusqu'à présent , l'ethnologie a laissé les cultures primitives tourner autour de la

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