La société sans etat.

683 mots 3 pages
Pierre Clastre soulève dans ce texte la question du pouvoir politique. Au cours de cet entretien, l’anthropologue s’intéresse à l’organisation des sociétés dites « primitive » c’est-à-dire sans Etat. De par son travail, ce dernier vient relativiser le mythe de la société moderne toute puissante et finalité de l’organisation sociale. S’intéressant tout particulièrement aux sociétés amérindiennes, Clastre cherche les raisons de la « non apparition » de l’état au sein de ces sociétés.
Comment les sociétés primitives arrivent-elles à se passer de l’Etat ?
Tout d’abord nous essayerons de comprendre la démarche anthropologique qui s’oppose à la théorie de Marx. Ensuite nous verrons que la lutte contre l’Etat se matérialise en la personne du chef dans les sociétés primaires.
Afin de mener une étude objective et pertinente, Pierre Clastre essaye de se dégager tout d’abord de de l’approche marxiste dominante à l’époque. En effet, il déclare que ce n’est pas l’économie qui structure la société mas bien le politique. Plus clairement c’est le développement du pouvoir étatique coercitif qui est à l’origine des classes sociales. L’état étant caractérisé par le pouvoir de contrainte, c’est naturellement que va s’instaurer une relation entre dominants dominés qui va structurer la société toute entière. L’apparition du travail aliéné est donc la conséquence directe du pouvoir contraignant que possèdent les exploitants. Contrairement à notre société influencée par la lutte des classes, les sociétés amérindiennes se caractérisent par leur volonté de démarcation de l’état. Ces sociétés généralement de petite taille, refuse catégoriquement une aliénation politique qui serait dangereuse à la cohésion générale du groupe. Ainsi Clastre casse l’image d’une société primaire retardée ayant dans l’optique de se transformer en société occidentale. Soucieuses de garder une certaine indépendance politique, comment ces communautés arrivent elle à lutter contre l’Etat ?
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