La souveraineté
1. Selon le texte de Carré de Malberg, la souveraineté « semble prendre une signification positive », alors que plus tard dans le même texte, il explique que « le mot souveraineté n’exprime donc jamais qu’une idée négative ». L’auteur utilise bien le mot « semble » pour définir la souveraineté interne, ce qui appuie sur la notion d’apparence. En effet, pour l’auteur, la souveraineté n’a qu’une apparence du positif ; ce qui explique la contradiction. On n’est que souverain jusqu'à une certaine limite, car même elle, la souveraineté, doit être contrôlée pour éviter tout débordement. C’est pourquoi, l’auteur explique que, en elle-même, l’idée de souveraineté est positive car elle désigne « un certain degré de puissance », la puissance la plus haute. Par contre, d’un point de vue objectif, l’auteur met en garde que sans subordination, la souveraineté ne peut pas fonctionner.
2. Le texte de Max Weber trouve tout à fait sa place dans une séance dédiée à la notion de souveraineté car le texte tourne autour de l’idée de force. En effet, lorsque toute force est absente, donc s’il existait que des codes qu’il fallait suivre mais aucune sanction ne serait imposée par la suite en cas d’infraction, le concept d’Etat ne pourrait pas exister, l’anarchie viendrait s’installer. De même, comme dit dans le texte, cette force n’est limitée qu’à un territoire défini ; comme le territoire de l’Etat, étant une caractéristique de celle-ci. Pour conclure, oui ce texte exprime la notion de souveraineté ; il faut une structure à l’intérieur d’un organisme/Etat : le pouvoir le plus haut doit imposer des conditions de vie pour qu’après l’harmonie soit possible.
3. Il y a une grande différence entre : l’égalité entre les hommes au sein d’un l’Etat et, l’égalité entre Etats au sein de la Communauté internationale. D’un côté, les sujets d’un même Etat souverain naissent avec les mêmes droits, mêmes devoirs: ils ont tous la même liberté, mais dépendent d’un