« S'il n'y a à proprement parler de règles absolues pour l'application de certaines formes, il n'y a d'autre règle que l'observation rigoureuse d'un principe qui est celui-ci: rentre tout besoin et tout moyen de construction apparent » Viollet-Le-Duc (architecte), A la recherche de Viollet-Le-Duc, G. Bekaert, 1995.
Viollet-Le-Duc constate que la décoration était utilisée pour rendre visible la structure du bâtiment.
Il en vient à se questionner si la présence ou non de la structure change-t-elle la lisibilité du bâtiment ?
Si elle est avant tout l'élément porteur du bâtiment, elle peut aussi être une composante esthétique.

L'année 1853 fut marquée par l'apparition du béton. En effet, François Coignet l'inventa et l'utilisa pour la réalisation de sa maison. Louis-Auguste Boileau a suivi ce procédé de construction pour l'église Sainte-Marguerite au Vésinet, en 1855. Ce fut le premier bâtiment public non industriel réalisé en béton en France. Le béton était apprécié des architectes car il imitait la pierre.
Henry Labrouste proposa un projet pour la bibliothèque Ste Geneviève qui fut réalisée de 1858 à 1868. La structure en fonte, visible à l'intérieur de la bibliothèque, est une nouveauté pour l'époque, car ce matériau était habituellement réservé pour les bâtiments industriels. A l'extérieur, il privilégie la pierre pour cacher la structure, rappelant également les matériaux utilisés pour les édifices aux alentours comme le Panthéon.
Anatole de Baudot, disciple de Viollet-le-Duc et d'Henri Labrouste, est contre l'association du fer et de la pierre. C'est pourquoi il fait un choix d'innovation en proposant une église, qui fut la première, en ciment armé. En effet, l'église St Jean de Montmartre, construite de 1894 à 1904, à été influencée par un style Art Nouveau. Un revêtement de briques et de céramiques recouvre entièrement cette structure en ciment armé, ce qui ne laissa pas indifférent, car c'est la seule église au décor coloré de Paris.
Le principe des