La technologie nous apporte -t-elle des libertés ou bien des contraintes?
Le mot technique vient du mot grec tekhnê qui désignait dans l’antiquité tous types de savoir faire, permettant de remplir une activité ou de fabriquer un objet avec efficacité et de manière appropriée. Dans une acception plus large il comprend également l’ensemble des objets artificiels créés par l’homme à commencer par les outils et les machines. Ce terme de technique a deux sens : le terme désigne un savoir faire, une habileté à effectuer une action ou à produire un objet ; cette première acception nous renvoie au concept grec de la tekhnê ; le deuxième sens nous familiarise avec le progrès dans son ensemble à commencer par les outils et les machines.
Le développement technique à l’heure de son apogée au 20ème siècle peut donner l’impression que l’homme se libère toujours plus des contraintes que lui imposait jusqu’alors la nature. Il est en effet en mesure de conjuguer les maux naturels comme la faim, la maladie et la mort ou encore s’approprier l’espace qui est la maitrise du temps. Toute fois cette dynamique libératrice s’est non seulement accompagnée de maux nouveaux mais s’est transformé en servitude. Non seulement les retombés de la technique ont saccagé le paysage détruit des espèces, pollué l’atmosphère mais ont touché l’homme dans son corps et son âme en induisant une vie et une philosophie que les tristes formules : « Métro, Boulot, Dodo » et « On n’arrête pas le progrès » résument assez bien quant aux caractères mécaniques et fatales de l’existence, les slogans vont dans le sens d’une dénonciation de la technique comme facteur d’esclave et destructeur. Le problème est donc le suivant : la technique est-elle libératrice ou au contraire facteur d’esclavage ?
Caractère libérateur de la technique :
- En temps que savoir faire, nous pouvons mettre en avant son caractère libérateur (sportif qui est plus performant car la technique est au point). En temps que technologie, elle facilite la communication, le transport ce qui