Les escárate n'avaient rien, jusqu'à ce qu'En Armant il(elle) a apporté cette caisse à une échine de mule.

Armando Escárate avait été toute une année outre une maison. Il(elle) avait travaillé dans la mer, en cuisinant pour les pêcheurs, et aussi avait travaillé dans le peuple(village) de la Ligua, en faisant ce qui s'offrait et en mangeant des restes, une nuit et un jour en travaillant jusqu'à ce qu'il(elle) a joint la haute(grande) pile de billets et a payé.

Quand En Armant il(elle) a baissé de la mule et a ouvert la caisse, la famille est restée muette de la frayeur. Personne n'avait jamais vu rien de pareil dans ces contrées de la cordillère chilienne. Depuis très loin des gens venaient, comme dans un pèlerinage, à contempler le téléviseur Sony, de douze pouces, à toute couleur, en fonctionnant à force d'une batterie de camion.

Les escárate n'avaient rien. Maintenant ils(elles) continuent de dormir entassés et malviviendo du fromage qu'ils(elles) font, la laine qu'ils(elles) filent et les troupeaux de chèvres qui pâturent pour le patron de la ferme. Mais le téléviseur se lève(s'élève) comme un tótem au milieu de sa maison, une hutte de boue avec toit(plafond) de quincha, et depuis l'écran la Coca-Cola leur offre des étincelles de vie et la Sprite des bulles de jeunesse. Les cigarettes Marlboro leur donnent une virilité. Les bouchées Cadbury une communication humanise. La carte Visa, la richesse. Les parfums Dior et les chemises Cardin, une distinction. Le vermouth Cinzano, un statut social social; le Martini, l'amour ardent. L'artificiel lait Nestlé leur octroie une vigueur éternelle et l'automobile Renault, une nouvelle manière de