La valeur de la ddhc de 1789
Le préambule de la Constitution de 1958 affirme « le peuple français proclame solennellement son attachement aux droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale, tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946 ». La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen est le texte fondateur de la révolution française énonçant un ensemble de droits naturels individuels et collectifs, ainsi que les conditions de leur mise en œuvre. Cette Déclaration a été adoptée le 26 août 1789 par l’Assemblée nationale constituante réunie alors à Versailles par la convocation des Etats généraux et est placée à la tête de la Constitution du 3 septembre 1791 ainsi que dans notre Constitution actuelle c’est à dire celle de 1958.
Ainsi, les grands principes qui fondent le régime sont rassemblés dans une Déclaration solennelle.
La valeur, elle, est la mesure de l’importance, de l’intérêt d’un être, d’une chose, d’une idée, suivant l’estimation qu’on en peut faire ou l’estime qu’on lui porte. La valeur, comme étant subjective, est ce qui est estimable, appréciable et désirable et d’un point de vue objectif ce qui est considéré comme bon, utile et donc digne d’estime. La valeur peu également être perçue comme étant la qualité qui donne effet à un acte, titre et qui détermine l’efficacité d’un droit ou d’une preuve.
La Déclaration contient et énonce des principes portant sur la vie en société, c’est à dire des valeurs communes à un ensemble d’hommes, les partageant et basant leurs relations sur celles-ci.
Mais quelle est donc la valeur de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 ?
Dans l’optique de répondre à cette question, nous verrons dans un premiers temps la valeur fondamentale propre à la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen avant de nous pencher sur les limites