La vengeance est-elle un droit ?
Pour autant la vengeance est-elle un droit ?
Avons-nous le droit de céder à nos désirs de vengeance ? Le droit désigne une conformité à une règle. Il est ce que la loi permet, il désigne le légal.
Or peut-on dire que la vengeance rentre dans le cadre des règles qui et des lois qui définissent une société ? La justice est sensé faire en sorte que chaque individus « naisse et demeure libre et égaux en droit ».
Mais en cas de non respect des règles par un individu, as-t-on le droit d’outre passé à sont tour la loi et de faire justice soit même ?
Nous verrons dans un premier temps que la vengeance apparaît d’abord comme un sentiment légitime, un droit à la justice. Puis nous verrons dans un second temps qu’il s’agit d’un sentiment dangereux qui ne conduit pas forcément à la résolution des problèmes et qui ne peut en aucun cas être considéré comme un droit. Enfin nous terminerons la justice qui malgré ses difficultés satisfaire chaque partie reste le meilleur point d’équilibre entre droit et vengeance.
La vengeance provient généralement d’une peine causée, d’une frustration, d’une attaque. C’est aussi un acte personnel d’origine émotionnelle auquel il est difficile de se soustraire. C’est un sentiment humain. L’idée de vengeance est un terme souvent abordé en littérature que ce soit dans des œuvres théâtrale comme le Cid de Corneille ou romanesque comme le Comte de Monté Christo. Dans un cas comme dans l’autre la vengeance est présentée comme légitime : pour défendre un honneur familiale ou pour réparer une erreur judiciaire. Bien trop souvent la justice institutionnelle est incapable