La viticulture en France

Introduction

La viticulture fut introduite en France par les Grecs (VII-VIème av. J.C.) mais ne fut véritablement développée sur l’ensemble du territoire qu’à partir de l’occupation romaine (Ier av. JC), notamment près de la ville de Marsilla (Marseille), première colonie fondée sur l’actuelle France. Les moines et la noblesse ont ensuite contribué à la maîtrise de cette culture ainsi que l’instauration de celle-ci comme traditionnelle.

Ainsi, la viticulture fait partie du patrimoine culturel de la France qui s’est alors distingué comme « le pays du vin » par l’importance de sa production. Aujourd’hui encore, le vin est un élément essentiel de l’agriculture française (2ème production nationale, après les céréales) et il se voit l’objet de nombreuses catégorisations (relatives à sa qualité), certains vins rayonnant à l’échelle internationale.

Pour autant, la primauté de la France sur le marché du vin est depuis les années 80 remise en cause. En effet, partout dans le monde, des plantations de vignoble voient le jour et la concurrence se fait rude pour la France : son économie ressent les effets d’une « crise viticole » qui remet en cause la place de la France dans le marché du vin.

En quoi le vin est-il un élément essentiel de l’agriculture française ? Quels facteurs influent dans cette crise viticole que la France vit aujourd’hui ?

I) L’importance du secteur viticole en France

1) Le poids de la viticulture dans l’économie agricole

La viticulture constitue un secteur essentiel de l'agriculture française (14 % de la production agricole, deuxième production nationale après les céréales) : En 2000, la production viticole s’est élevée à 9 milliards d’euro. Son rôle en matière d'emplois et d'aménagement du territoire est donc considérable. En effet, le total du vignoble français représente une superficie de 880 000 hectares (2ème position, derrière l’Espagne/ 2,8% de la surface agricole du pays, 1,7% du