Lamartine
Alphonse de Lamartine naît dans une famille de petite noblesse attachée au roi et à la religion catholique à Mâcon : il passe son enfance et son adolescence en Bourgogne du sud, en particulier à Milly. Après un voyage en Italie et une éphémère fonction militaire auprès de Louis XVIII, il revient en Bourgogne où il mène une vie de jeune homme oisif, séducteur et perdant beaucoup d'argent au jeu.
En 1816 il rencontre Julie Charles à Aix-les-Bains et vit avec elle un amour tragique puisque la Julie mourra quelques mois plus tard. Il écrit alors les poèmes des Méditations dont le recueil est publié en 1820 et obtient un grand succès[1]. Alphonse épouse Marianne-Elisa Birch, une jeune Anglaise, en 1820, et occupe des fonctions de secrétaire d'ambassade en Italie avant de démissionner en 1830. Il publie alors d'autres poèmes comme, en 1823, Nouvelles Méditations poétiques et La mort de Socrate, ou, en juin 1830, Harmonies Poétiques et Religieuses après avoir été élu à l’Académie française en 1829[2].
En 1830, il entre en politique et se rallie à la Monarchie de juillet mais échoue à la députation. Il voyage alors en Orient visite la Grèce, le Liban et les lieux saints du christianisme. En 1833, il est élu député et le restera jusqu'en 1851 : il évolue du royalisme au républicanisme et prononce des discours remarqués et joue un rôle important au moment de la Révolution de 1848 mais il se retire de la politique après sa lourde défaite lors de l'élection présidentielle qui porte au pouvoir Louis Napoléon Bonaparte en décembre 1848. Lourdement endetté, il doit vendre Milly en 1860 et écrire des œuvres alimentaires comme de nombreuses compilations historiques (peu solides