Lange
Universitatea „Transilvania”, Braşov
Résumé
La simple vue d’un mot dans un article de presse peut nous conduire à classer le langage du journaliste comme familier, voire trop familier ou littéraire. Les journalistes sont non seulement des personnes qui véhiculent des informations, mais aussi des travailleurs acharnés dans le domaine de la langue. Parfois ils mettent en circulation certains mots, syntagmes, jeux de mots qui restent dans la mémoire collective. Tous comme les écrivains célèbres, les journalistes sont capables de créer un style propre, en se servant de procédés divers, en employant des styles variés. L’inventivité et le respect, parfois la violation de certaines règles, voilà ce qui fait l’unicité du langage journalistique.
Introduction
Le langage des médias représente une entité faite de mots, syntagmes, types de phrase plus ou moins orthodoxes, le tout employé d’une manière intentionnelle afin d’obtenir le résultat attendu: attirer l’attention, susciter des réactions attendues, qu’il s’agisse d’approbation ou de désapprobation, de compassion ou d’indignation. Le public visé par les journaux est d’habitude un public avisé et les journalistes sont toujours sur le qui vive pour maintenir éveillé l’intérêt des lecteurs. Alors, c’est comme à la guerre : tous les moyens sont bons.
Il est difficile de situer le langage des médias, de l’encadrer dans un certain style, niveau de langue ou registre de langue. N’empêche qu’il se nourrit à toutes les sources : il se sert de procédés qui appartiennent tantôt au langage standard, tantôt il plonge dans le familier ou le populaire, voire l’argot. Voilà ce qui justifie le titre de cet article, « unité dans la diversité », voilà ce qui confère au langage des médias un caractère unique. Dans cet