le bohneur
En philosophie[modifier | modifier le code]
La tradition philosophique occidentale oppose les optimistes, pour qui le bonheur comme "état de satisfaction totale" est possible (Spinoza, Montaigne, Diderot), voire facile (Épicure) et les pessimistes, pour qui il est difficile (Rousseau), voire impossible (Pascal, Schopenhauer, Freud). D'autres, comme Kant, opposent la recherche du bonheur et la réalisation de la loi morale : on ne peut pas chercher à être heureux en suivant la loi morale ; néanmoins, on ne peut pas parler d'une condamnation de la recherche du bonheur. Nietzsche, lui, la critique comme une fuite devant le tragique de la réalité, lui préférant l'expérience de la joie.
Épicure (iiie siècle av. J.-C.)[modifier | modifier le code]
Selon Épicure, le bonheur a deux faces : une face négative qui correspond à l'absence ou la diminution de la souffrance et une face positive qui concerne la satisfaction des désirs. Le bonheur est conditionné par le plaisir (hédonisme). Le bonheur est ainsi l’absence de troubles (l'ataraxie) du corps (l'aponie) et de l'esprit (l'acédie ou l'ataraxie) qui naît spontanément de la satisfaction des désirs naturels et nécessaires, dont les deux plus importants sont, outre la sûreté et la santé (de l'âme et du corps, donc), la sagesse